Voyager après la pandémie
J’ai fait un aller-retour en France en juin et en Juillet-Aout 2022, je voudrais en tirer des leçons pour des voyages en période post pandémique et surtout en faire profiter un maximum. J’ai choisi Air Transat que j’utilise depuis plus de 20 ans et qui m’a toujours donné un bon service jusqu’à maintenant. Je suis […]
J’ai fait un aller-retour en France en juin et en Juillet-Aout 2022, je voudrais en tirer des leçons pour des voyages en période post pandémique et surtout en faire profiter un maximum.
J’ai choisi Air Transat que j’utilise depuis plus de 20 ans et qui m’a toujours donné un bon service jusqu’à maintenant.
Je suis doublement vacciné et j’ai ArriveCan sur mon téléphone intelligent et mon ordinateur portable, le système informatisé de Santé Canada pour quitter et rentrer au pays. J’ai aussi attrapé la Covid il y a quelques mois qui m’a d’ailleurs fait l’effet d’un petit rhume, comme aussi à me femme et mes filles. De manière étonnante le rhume était un peu plus important pour ma femme qui était triplement vaccinée.
Les leçons pratique du voyage de Juillet-Aout
- Si vous n’avez pas de vaccin vous pouvez appeler une infirmière qui se déplace et vous fait un test PCR pour 39 $
- Si vous avez deux vaccins, que la date du dernier a plus de 9 mois mais que vous avez un passeport Européen et une validation Européenne de vos vaccins, vous passez (insistez si nécessaire et demandez à parler à un superviseur, cela a été mon cas)
- Si vous avez un passeport canadien et des vaccins canadiens vous devez avoir un vaccin inférieur à 9 mois ou encore 3 vaccins. N’oubliez pas de vous enregistrer avec votre passeport Européen si c’est le cas.
- Une fois arrivé en France tout va généralement vite et bien, il suffit de présenter le passeport. C’est à Montréal que c’est compliqué. L’aéroport aujourd’hui est chargé mais cela fonctionne.
Attention, de leur propres aveux les agents des compagnies aérienne disent que cela change tout le temps et qu’il n’est pas facile d’interpréter les directives, même les superviseurs ne sont pas toujours du même avis. Concrètement cela veut dire que deux agents différents font deux interprétation différentes du règlement, c’est stressant car on n’est jamais sûr. n’hésitez donc pas à appeler si l’agent décide en votre défaveur, ne dites rien si c’est le contraire !
Voyage aller de Juin : Montréal – Paris
- Je me renseigne avant le départ, on me dit que Arrivecan suffit pour quitter et revenir au pays
- La première hôtesse d’Air Transat que je rencontre au début de la file d’attente me confirme qu’ Arrive Can suffit
- Un peu plus loin, dans la file d’attente, une autre hôtesse me demande la date du dernier vaccin. Comme il a plus de 9 mois elle m’informe qu’il n’est plus valide (ce qui doit vouloir dire que c’est probablement la durée limite d’un vaccin) et que je dois passer un test PCR ou antigénique immédiatement, avant le départ de l’avion. Petit coup de stress, les ennuis commencent.
- Elle me conseille d’y aller en courant, au sous-sol, au bout de l’aéroport. En fait, c’est à l’étage et je retrouve d’autres passagers, stressés comme moi, se demandant s’ils pourront prendre leur avion.
- J’arrive sur un stand des Laboratoires Biron qui m’informe que je peux choisir entre le test antigénique à 120 $ ou un test PCR à plus de 200 $, on me dit que les deux sont conformes.
- Je m’inscris à l’entrée du stand puis avance pour réaliser le test, la première personne s’est trompée sur le courrier électronique, je dois revenir au point de départ sinon je n’aurai pas les résultats.
- Je pars attendre les résultats au kiosque Biron du dessous pour avoir un document imprimé ce qui est plus sûr pour le reste du voyage. L’attente est un peu stressante, car le temps passe, mais cela finit par arriver en fait assez rapidement, je suis négatif.
- Revérification par AT, tout va bien, je peux prendre l’avion !
- Je me renseigne sur le retour, c’est ce qui me préoccupe maintenant :
- Première personne qui était un agent dans l’aéroport : voyez votre compagnie aérienne. C’est logique..
- Première version de la compagnie aérienne : votre test PCR ou antigénique est correct, c’est valable pendant plusieurs mois, pas de problème pour le retour
- Deuxième agent de la compagnie : le test antigénique ou PCR n’est valable que 24h, il faudra en faire un autre à Paris avant le retour
- Troisième : avec votre Arrivecan vous êtes bon. Pas besoin des vaccins inférieurs à 9 mois au Canada, c’est juste pour aller en France.
- Dès que l’on arrive dans la zone d’embarquement de l’aéroport on doit mettre le masque, étonnant, car ce n’est ni nécessaire dans les lieux publics au Québec ou au Canada, sauf dans les transports publics, nous ne sommes pas dans l’avion, mais bon, ils font de l’excès de zèle.
- Embarquement, ouf !!!
- À l’arrivée à Paris il y a deux files pour’immigration, l’une pour les passeports européens, l’autre pour les autres pays. Dans l’une des files tout le monde ou presque porte un masque, dans l’autre personne, devinez laquelle, on croit arriver dans un monde différent.
- Arrivée devant l’agent d’immigration : cela prend quelques secondes, il ne demande rien, juste un passeport.
En gros, pour l’aller les difficultés ont eu lieu au Canada, mais tout s’est passé facilement et rapidement en France. Ce fut le même constat que l’été dernier, très compliqué au départ à Montréal, très simple à l’arrivée en France. On a l’impression que l’on veut tout compliquer d’un côté de l’Atlantique et tout simplifier de l’autre.
Voyage de retour
- Blocage à l’arrivée au comptoir Air Transat, il faut remplir ArriveCan. Les complications commencent !
- Il faut répondre à des tas de questions sans intérêt, probablement faites par des fonctionnaires. Moi qui pensais que c’était la France qui était bureaucratique, je me rends compte que c’est le Canada, et de loin, ce qui ralentit et freine les transports, à toutes les étapes.
- Le passage de la police française se fait facilement et rapidement.
- A l’arrivée au comptoir d’embarquement d’Air Transat il faut porter le masque alors qu’on est en territoire français et qu’il n’y est pas obligatoire. Même chose dans le bus, puis dans l’avion, et jusqu’à la sortie de l’aéroport à Montréal.Le plus ridicule est que dans le RER et file d’attente dans l’aéroport nous étions tassés les uns contre les autres sans masque. Nombre de passagers se faisaient la réflexion, tout ceci est ridicule.
- Dans l’avion les choses continuent à se compliquer, je dois retirer un masque tissu accepté pourtant accepté partout au Québec que je portais lors des précédents voyages et aussi devant les officier d’immigration.
- Dans l’avion on nous informe l’interdiction de faire l’attente aux toilettes, et pourtant on le retire pour les repas et boire, le ridicule continue.
- À propos de repas, la pandémie justifie un repas minuscule qui ne suffirait même pas à un enfant, sans compter une salade immonde.
- À l’arrivée à Montréal il était prévu un test PCR aléatoire, puis il devait être suspendu pour reprendre, l’objectif étant, parai-il de savoir s’il y avait de nouveaux variants. Je ne sais pas très bien où on en est sur le test aléatoire actuellement, personne ne le sait non plus.
En conclusion
L’application des réglementations change selon les compagnies aériennes et leur pays.
Tout dépend de vos priorités, si vous avez peur de la pandémie alors ne voyagez pas, si c’est pour le travail organisez une vidéo conférence. Si vous voulez prendre le maiximum de précautions, bien qu’on puisse doute de leur efficacité, prenez des lignes aériennes canadiennes, vous serez soumis aux réglementations parmi les plus draconiennes de la planète.
Si, par contre, vous êtes tanné de ces règlementations qui le plus souvent n’ont pas de sens, d’ailleurs presque tout le monde a eu le virus actuellement, alors choisissez des pays de destination en fonction de leur réglementation sanitaire et volez sur leurs propres compagnies aériennes. En l’occurrence ici la France est bien plus facile et pratique, et autant choisir Air France qui offre de bien meilleures conditions de voyage. Remarquez, cela peut changer, tout change rapidement dans ce domaine !
Jean-Pierre Mercier