Google Ads comment faire pour éviter les pièges

Dans un précédent article, nous avons relaté les multiples pièges de Google Ads dont l’objectif est d’augmenter vos dépenses pour augmenter leurs revenus plus que d’augmenter vos ventes, voici maintenant les solutions que nous avons testées et qui fonctionnent.

Les objectifs de campagne

Google Ads propose des campagnes Display qui vous permettent d’apparaitre avec des annonces sur l’ensemble du réseau Google et les campagnes de recherche qui vous font apparaitre quand un client recherche un mot clé que vous avez annoncé. Il est conseillé pour PME de choisir une campagne de recherche pour ne pas gaspiller son argent avec Display.

Vous pouvez choisir ensuite des objectifs de campagne favorisant les impressions, les clics ou les conversions, c’est-à-dire les achats. Si vous avez une boutique il est préférable de privilégier les conversions, ce qui vous nécessite de paramétrer votre Google Ads pour qu’il soit informé lors d’un achat.

La date de fin de campagne est difficile à trouver

Quand on crée une campagne, on termine par la création d’une annonce que l’on confirme et on oublie quasiment à chaque fois de préciser la date de fin ce qui peut avoir pour conséquences de vous faire payer aussi longtemps que vous avez de l’argent sur votre compte si vous oubliez la campagne ou que vous tombez malade.

La solution est d’aller dans les paramètres de la campagne en cliquant sur la roue crantée à côté du programme, puis de mettre une date limite, cela vous sécurise pour le futur, cela ne vous empêche de réactiver la campagne par la suite. Faites-le pour chaque campagne pour éviter les mauvaises surprises et limiter les risques.

Le prix des mots clés est multiplié par 300 au début

Le fait que les prix des mots clés puissent augmenter est normal, mais que le prix puisse passer de 0,02 $ à 6 $, soit une multiplication par 300 en quelques jours est anormal et dangereux, la seule solution pour vous est de suivre les enchères tous les jours et de vérifier si le prix du clic est justifié par le revenu que cela vous apporte. Et c’est de moins en moins le cas pour les petites entreprises dans beaucoup de secteurs, les mots clés payants coûtent souvent plus cher qu’ils ne rapportent.

La limite de la dépense journalière n’est pas respectée par Google

Google ne respecte pas limite journalière de dépense que vous mettez, car elle calcule son budget journalier sur le total de la campagne et tient à récupérer les revenus qu’elle a perdu lors des mises en pause de votre campagne.

Il faut surtout le savoir et limiter votre dépense journalière si vous estimez que cela dépasse votre budget.

Vous avez le contrôle, mais il faut le savoir et surveiller tous les jours, ce qui est quand même assez astreignant, à moins que vous estimiez que votre campagne est largement bénéficiaire et que vous pouvez laisser faire.

Les requêtes à expression large sont du n’importe quoi

Les requêtes à expression large sont préconisées par Google qui dit qu’ils vont ainsi apprendre à connaitre vos clients. Dans les faits elles vous coûtent très cher, car Google y fait correspondre à peu près n’importe quelle recherche avec leur IA qui travaille pour eux plus pour maximiser leurs revenus que vos ventes.

Voici que faire :

1. Commencez votre campagne par des requêtes larges pour faire enclencher votre campagne, le temps que Google apprenne à vous connaitre un peu. Avec des mots exacts, vous avez des chances de ne pas pouvoir démarrer votre campagne.
2. Suivez les recherches par les clients
3. Choisissez ensuite les expressions exactes ou les mots clés exacts
4. Continuez à suivre votre campagne et supprimez les mots clés non pertinents.

Les mots clés exclus reviennent dans les recherches

Le problème vient du fait que Google vous offre la possibilité d’exclure certaines recherches avec des mots clés, mais qu’ils reviennent sous des formes différentes. Difficile de savoir pourquoi, mais quand vous tentez de bloquer certains mots clés comme « gratuit », ils reviennent. La solution est de :

1. Bloquer les différentes combinaisons du mot, par exemple :
2. « gratuit »  entre guillemets, c’est-à-dire en mot clé exact
3. « cours gratuit » entre guillemets, ou expression exacte
4. Gratuit, en requête large
5. Gratuite, au féminin
6. Gratuits, a pluriel
7. Faire la même chose pour tous les mots clés gênants
8. Aller vérifier dans les recherches réalisées par les clients pour voir s’ils ne reviennent pas sous une forme différente
9. Ajouter dans liste des indésirables toutes les nouvelles recherches non pertinentes.

Votre agence vous coûte trop cher

Les agences se font payer de deux manières, mensuellement de manière forfaitaire, ou au pourcentage de vos dépenses, ce que nous ne conseillons pas, car ils ont intérêt à augmenter votre budget.

On a même vu des agences acheter des mots clés à un tarif différent de celui chargé au client afin d’augmenter leurs revenus, il s’agit ici de cas de fraude, mais il faut contrôler ce que fait l’agence web.

Pour une petite entreprise et que vous passez par une agence nous vous conseillons dans tous les cas de :

1. Suivre vos dépenses et vos revenus
2. Obtenir l’accès de Google Ads et de suivre la campagne, en particulier les points clés mentionnés ci-dessus
3. Suivre les conversions par campagne, c’est-à-dire les achats réalisés grâce à votre Google Ads.
4. Obtenir l’accès de Google Analytics et suivre les évènements clés. Le terme « évènement clé » remplace le mot « conversion » dans Analytics depuis décembre 2024. Il inclut toutes les interactions d’importance de vos clients sur votre site.
5. Installer et suivre la Search console qui fait un sommaire des recherches réalisées pour arriver à votre site, c’est plus un outil de référencement naturel.

En conclusion

Les mots clés payants ont des pièges, mais on peut éviter d’y tomber si on les connait et que l’on effectue un suivi journalier. Mais ces campagnes payantes sont devenues très chères pour une visibilité qui diminue. La question est de savoir si vous devez privilégier les mots clés payant ou le référencement naturel, ou même encore le marketing traditionnel, la prospection par téléphone, ou le démarchage. On y revient.